Espace où se rencontreront les cultures du monde; où les mots circuleront librement pour véhiculer des messages de paix entre les Hommes. Un bazar où ni les aimés des muses ne seront marchands, ni les amateurs de mots ne seront clients. Nulle entrave, nulle contrainte, un seul mot d'ordre : aimer l'art sous toutes ses formes d'expression. Et l'aimer ensemble.
dimanche 31 juillet 2011
vendredi 29 juillet 2011
lundi 25 juillet 2011
samedi 23 juillet 2011
Lmettwet, Friedrich Nietzsche - Der tolle Mensch, sɣur Sɛid At Mɛemmer
Lmettwet
Friedrich Nietzsche - Der tolle Mensch
Ur
teslim ara yes-s ihi lmettwet-nni, atehtuh-nni iteddun deg wezniq s
ukankil yettreqriqen ger ifassen-is i tafat uzal qayli, yuγ abrid
γer ssuq, iserreḥ i ugerjum-is war addud, yettsuγu yeqqar: "La
ttnadiγ Rebbiiiii!Waaaa γef Rebbi i la ttnadiiiiiγ!"
vendredi 22 juillet 2011
jeudi 21 juillet 2011
D'amour, de vin et de mots, livre deuxième, par Kader Rabia
Ouvrage en gestation. Voici un avant-goût du recueil de poésie D'amour, de vin et de mots, livre deuxième, de Kader Rabia, à venir :
Dans mon vin, loin de toi, je lis ma solitude
Je le prolonge d’eau et de rêves hésitants
Des strophes tombent de ma certitude
Illustration de Kader Rabia Gouache sur papier Canson |
Dans mon vin, loin de toi, je lis ma solitude
Je le prolonge d’eau et de rêves hésitants
Des strophes tombent de ma certitude
mardi 19 juillet 2011
Tu m'inspires, par Sonia Lounis
Illustartion Djaffer Benmesbah Collection privée de Kader Rabia |
Tu m'inspires !
Sans
te définir, tu es l’objet de ma muse ; sans te définir, tu
es ma douleur et mon remède ; tu es mon doux mystère, je veux,
mais je crains de te découvrir. Tu m’inspires une douce poésie
que je ne récite qu’au fond de mon âme trouble. Tu es la muse qui
refuse de s’exprimer ; tu es un mal qui refuse de guérir dans
mes mots ; tu es le remède d’une souffrance inconnue.
Celle qui me vient du ciel, par Kader Rabia
lundi 18 juillet 2011
Poème tendancieux, par Abdelkrim Kassed, traduction de Kader Rabia
samedi 16 juillet 2011
I kečč ay Azwaw, sɣur Sɛid At Mɛemmer
I
kečč ay Azwaw
Aha
ddu neγ
teddiḍ, ttu ulac d ayen ur nelli !
Yerra-k
i tuṭṭfa n lḥiḍ, dadda-k ğeḥḥa n yiḍelli.
Llsas
s waḍu i tessuliḍ, ssqef ur tugadeḍ ad yeγli.
Tessiγzifeḍ
tilin i yiḍ, ass d awezγi ad d-yeflali.
A
takurt yennḍen s lxiḍ, tindac-im ur tent-yettwali.
Fraternité, par Marie Hurtrel
Fraternité
France
terne idée
qui est frangin mon frère
eh frangine t’as pas de frère
sauf de guerre
pas de terre
vendredi 15 juillet 2011
(m)'Emporter, par Albert Anor
(m)'Emporter
Ce que j'emporterai un jour
le rire discret de quelques jeunes filles qui passent
avec le nombre d'Avogadro gravé sur un cylindre de platine iridium
jeudi 14 juillet 2011
Désaccords, par André Chenet
jeudi 7 juillet 2011
Mm iqannan (la commère) dans la littérature orale de Kabylie
Photo extraite de : http://frvocabulary.blogspot.com/2010/04/commere.html |
Mm iqannan
A mm iqannan d acu i twalaḍ ?
walaɣ tilkett
I yelli-s tmecceḍs ufella n ugudu !
mercredi 6 juillet 2011
Anef i wul ad iṣeffer, sɣur Sɛid At Mɛemmer
Mantiq attayr (La conférence des oiseaux), par Farid Addin Attar
Farid Ad-Din Attar, de son vrai nom Farid Ad-din abu Hamid moḥammed Attar nichaburi, est un poète médecin persan, né en 1142 à Nichapur au Khorassan. Son nom, Attar, est dû au fait qu'il pratiquait la pharmacie. En persan, "a'ttâr" signifie "droguiste". Il fait partie du grand courant mystique soufi de la tradition spirituelle de l'école Al-Hallâdj, se fit derviche et se livra au mysticisme. Il fut tué par les Mongols entre 1190 et 1229 qui envahirent son pays. Il laissa plusieurs textes dont Mantiq attayr, un poème de philosophie religieuse traduit en français sous le titre de La conférence des oiseaux. Ce texte a été mis en scène, dans une adaptation au théâtre par Jean-Claude Carrière. Un recueil de poèmes, "Mantiq attayr" (la conférence des oiseaux), écrit dans la tradition orientale du récit. Environ 4500 distiques parsemés de contes, de paroles de saints, etc. Il a été édité en France aux éditions Albin Michel (1996), puis Le Seuil (2010).
La conférence des oiseaux Peinte par Habib Allah |
Le texte :
En ce temps là...
Les oiseaux du monde se réunirent tous, tant ceux qui sont connus que ceux qui sont inconnus, et ils tinrent alors entre eux ce langage
Yemma Nuja, dans la littérature orale de Kabylie
Le mythe de l'ogresse Médée, trahie par Jason, tue le fruit de leur amour. Marâtres, ogresses, sorcières, les mères des mythes et de la littérature traditionnelle ont souvent peu de traits communs avec celles chantées par la pub et les nostalgiques d’une enfance choyée et peut-être réinventée*. *http://www.pointsdactu.org/article.php3?id_article=660 |
Yemma Nuja
A teryel n yeɣzer
Ffeɣ-d ad kem-nẓer
Argaz-im immut
Rebbi ad kem-issebber
Ffeɣ-d ad kem-nẓer
Argaz-im immut
Rebbi ad kem-issebber
mardi 5 juillet 2011
Ṭṭes kan ṭṭes !, sɣur Sunya Lewnis
Caricature de Dilem Ali |
Ṭṭes kan ṭṭes !
Ṭṭes ay agdud mači d nnuba-k !
Ṭṭes teǧǧeḍ syad-ik adṭṭsen am yizmawen n teẓgi !
Ṭṭes ay awtul yuɣalen d iḥiqel yessawelen i gma-s ɣer lmut !
Ṭṭes, tudert-ik ur telli si tudert n yemdanen !
Ṭṭes, tanafa-k ur tt-iteffeɣ buberrak !
Ṭṭes, tirga-k turz-itent tugdi
Bɣiɣ ad rewleɣ, sɣur Nufel Buẓebbuǧa
Photo extraite de : http://lasourcedeviebobigny.com/predications/la-fuite-pnicol/ |
Bùɣiɣ
ad rewleɣ
Bùɣiɣ
ad rewleɣ
Ad
ruêeɣ anda lḥess ur yelliIwakken ad ǧǧe$ amkan i ubeḥri
I tsusmi
I lebɣi n wakud d ugama
lundi 4 juillet 2011
Colère du vent, par André Chenet
Jean-Baptiste Camille Corot Coup de vent |
Colère du vent
1
Peuples ensevelis sous les décharges des villes hauturières
kidnappés par les ras de marées médiatiques
peuples de soleils tronqués de paroles truquées
je vous vois inondés de plombs dans l’aile et de sommeil
je vous vois mordre le pain dur des départs avortés
le charbon du temps les fruits éteints de la révolution
je vous vois gratter jusqu’au vertige le tronc de marbre d’un arbre sans espoir
vous vous écorchez contre le fer de votre faim
tandis que des chansons borgnes vous musèlent
et qu’un carré de ciel imprègne de sueurs grises votre peau
dimanche 3 juillet 2011
La poésie, par André Chenet
Vous vous demandiez ce qu'était la poésie ? André Chenet vous répond.
La poésie
Qu’est-ce que la poésie ?
une eau rare
lorsque la soif
étrangle
et que le cri
s’inscrit
comme un poignard
entre les omoplate ?
une course éperdue
et sans retour
à travers les friches
de l’enfance éblouie
par la beauté
d’avant les mots ?
Qu’est-ce que la poésie ?
l’expression d’une extase
d’où notre existence
s’arrache à l’angoisse
que suscite
l’inacceptable
et si proche présence
de la mort ?
un défi déclaré ?
une révolte passionnée
pour découvrir un sens
à ce qui devrait couler de source ?
un aveu d’amour
ou un acte de résistance ultime ?
un chemin d’écritures
qui se crée
au plus secret
de la blessure ?
une signature du sang ?
une flèche de feu ?
une rêverie du vent ?
Qu’est-ce que la poésie ?
l’appel d’une conscience
inassouvie
qui envahit la chair
jusqu’à ce que l’infini
déchire la nuit ?
un creuset de vérités
où brûlent des pierres précieuses ?
Qu’est-ce que la poésie ?
le nid de la parole ?
la bouche sensible du chant ?
la preuve du néant ?
un voyage visionnaire
hors du temps pourrissant
pour ne retenir
que le don du présent ?
une voix qui appréhende
ce qui ne peut être dit ?
Qu’est-ce que la poésie ?
hérésie hérissant la raison
cette question sans issue
répond à notre détresse
en nous passant au crible
du terrible inconnu.
André Chenet
La poésie
Qu’est-ce que la poésie ?
une eau rare
lorsque la soif
étrangle
et que le cri
s’inscrit
comme un poignard
entre les omoplate ?
une course éperdue
et sans retour
à travers les friches
de l’enfance éblouie
par la beauté
d’avant les mots ?
Qu’est-ce que la poésie ?
l’expression d’une extase
d’où notre existence
s’arrache à l’angoisse
que suscite
l’inacceptable
et si proche présence
de la mort ?
un défi déclaré ?
une révolte passionnée
pour découvrir un sens
à ce qui devrait couler de source ?
un aveu d’amour
ou un acte de résistance ultime ?
un chemin d’écritures
qui se crée
au plus secret
de la blessure ?
une signature du sang ?
une flèche de feu ?
une rêverie du vent ?
Qu’est-ce que la poésie ?
l’appel d’une conscience
inassouvie
qui envahit la chair
jusqu’à ce que l’infini
déchire la nuit ?
un creuset de vérités
où brûlent des pierres précieuses ?
Qu’est-ce que la poésie ?
le nid de la parole ?
la bouche sensible du chant ?
la preuve du néant ?
un voyage visionnaire
hors du temps pourrissant
pour ne retenir
que le don du présent ?
une voix qui appréhende
ce qui ne peut être dit ?
Qu’est-ce que la poésie ?
hérésie hérissant la raison
cette question sans issue
répond à notre détresse
en nous passant au crible
du terrible inconnu.
samedi 2 juillet 2011
Vivre à moitié, par Noufel Bouzeboudja
Illustration Le mal être crayon sur papier ordinaire, signée Sonia LOUNIS 2010 |
Qui donc nous affranchira
De la honte
La nôtre
La honte de nous-mêmes ?
Qui nous arrachera
A l’impossibilité d’être heureux
Qui nous émancipera
Des amours impossibles
Et à l’impossibilité d’être aimés ?
Où est passée la promesse du bonheur ?
Attirance de l’Ailleurs
Avions, barques de fortune, radeaux
Je refuse la vie en la voulant
Et dans ma patrie
On me dénie
Même mon droit je le mendie
Présent-prison
Fallacieuse entité
Triple fins de …té
Et je suis, comme vous
Tous
Potentiellement :
Un terro, un suicidaire
Un fugueur, un délinquant ou malade imaginaire
Pourquoi l’Histoire est-elle divinisée
Pourquoi, à chaque occasion
Et même sans occasion
Ressusciter
Cet un million et demi
Alors qu’à présent nous vivons qu’à moitié
Ni compassion, hors usage la pitié
Pâle haine de nous-mêmes
Cynique désaveu de nous-mêmes
Etrangement, étrange, étrangère
Notre personnalité
Se dresse malade et boiteuse
Devant des lendemains acharnés
Qui, malheureuse, pleurnicheuse et râleuse
Tentent encore de la violer
Noufel Bouzeboudja in Algérie : Banquet des Nonchalances (Edilivre, France 2009)
Das magische Theater, par Sɛid At Mɛemmer
Cette photo a été composée en superposant neuf photos dont voici les sources : Bombardement : photo de Jean-Luc Mège, in http://www.photo-mege.com/enfants.html E.Coli : France Biladi Grippe aviaire : SENEGAL Blackrainbow/grippe aviaire Grippe porcine : Reuters, Paris Match Guerre en Irak : Foreign Policy La vache folle : albums photos Casafree Révolution monde arabe : Lionel Charrier, MYOP, Le Caire, février 2011, in http://blog.madame.lefigaro.fr/stehli/2011/03/la-revolution-arabe-en-images.html |
Das magische Theater*
In Finanzkrisenzeiten
Berg runter, Berg rauf
Die Bremer Stadtmusikanten
Melden ihr Haus zum Verkauf
Der Geier sah dann Licht
Und bietet ihnen das Hexenhaus
Hänsel und Gretel blieben dort aber nicht
Schnell gingen Sie wieder raus
Wo ist das Gold geblieben?
Die armen Kinder nahmen mit sich kaum
Für Kikiriki und Bellen
Bleibt nur der Traum
Die Räuber waren schon da
Der Geier wusste alles
Wir wählen die Agenda
Und stimmen alle „YES“
Die Bosse sind alle gleich
von vorne wie von Hinten
Anna Blume wurde bleich
Sie schaute wie sie sich bedienten
Wo ist der Steppenwolf?
Sucht er immer noch weiter?
Spendet ihm einen Anruf!
Hier ist das magische Theater
Wir geben Keinem Rat
Wir ändern nur den Titel
So wie von „Professor Unrat“
Zu „ Der Blaue Engel“
Wo ist das Gold geblieben?
Die Hexe ist ja tot
Wozu das ganze Beben?
Die Katze lebt in Not
Wozu? Wieso? Wofür?
Das Leben ist kein Knast
Der Esel kann nichts dafür
Er trägt nur die Last.
Sεid At Mεemmer
*Mi sutreɣ i Sɛid ayen d-yellan deg usefru-ya, hata wayen i yi-d-yenna :
" Asefru uriɣ-t ɣef La crise économique mondiale n useggas yezrin, uriɣ-t s tmeslayt n warrac yakked tin n yemɣaren. Segzaɣ-d tamuɣli-w ɣef yibandiyen d aɣ-ikessen am lmal nekkni s wigi yellan ukessar, amek tturaren s ddunit-nneɣ, atg. ayagi segzaɣ-t-id s kra n tukkisin n yellan di tmucuha n watmaten Grimm, maca, semlaleɣ iɛeggalen n waṭas n twaculin ɣer yiwet n terbut, ayagi i warrac. I yemɣaren ddmeɣ-d kra si tsekla n Herman Hesse, Kurt Schwitters yakked Heirich Mann(gma-s n Thomas). Ma d azwel, d amezgun n ssḥur, d ayen yettnadi Harry Haller, d amezgun n ssḥur ideg ulac anekcum i yal d amdan, deg ungal"Der Steppenwolf" n Hermann Hesse. "
vendredi 1 juillet 2011
Extrait de "Free my wor(l)d, par Noufel Bouzeboudja
Azul, Hello!
Peace fellow!...
Come on, brother
For another glass
Yes!
Here I am with you in peace
No need of words
Profane or sacred
No need of religiosity
Nationality
Nor borders
No longer believe in their gods
God-oil, god-power
God-dollar, god Star...
An American life,
A European life
Is ""more"" than a life
An African life
Is ""less"" than a life...
My mouth filled,
With earth, blood, with ashes
But above all with syllables and cries
Cries, cries, cries!!!
Why do you dread
Why also do you taunt
...The shouted or written cries?...
Crash of misunderstandings
Grotesque handlings
Dangerous are the invisible walls: Fears.
The Concept of ' Me and the Other '
' We and the Others '
Fear of the other
Of his difference....
Noufel Bouzeboudja (Excerpts from his performance: Free my wor(l)d !)
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