La muse et mon âme
Je ne veux point être une sotte,
Et trouver des plus sots qui m’admirent;
Je voudrais que l’on aime de mes vers,
La faiblesse qui les fait agir;
Je ne veux point de flatteries,
Qui les rendront sans âme, ni vie;
Ni que l’on voit dans mon idylle,
Un esprit doué ou fertile.
Parfois, mon âme est poète de ses vers;
Parfois, à sa poésie, elle n’est que bergère.
La muse est muette,
Elle veut retrouver sa voix ;
Son souffle est perdu ;
Il épouse les humeurs de mon âme ;
Les idées errantes et confuses,
Son inspiration est transpercée de mes peines ;
Consciente du sinistre,
L'essence veut cesser d'être,
Mais elle ne se trouve plus de raison.
La muse est atrocement cernée de désolation,
Mais elle ne fait plus de poésie ;
Elle est coupable de réclusion,
Du fait qu'elle n'est plus remède,
Et qu'elle m'ait éloignée sans consolation.
Sonia LOUNIS 1998
je voudrais publier mes poèmes sur ce site en langue française.
RépondreSupprimersalutations distinguées.
Le Baz'Art Poétique possède une adresse mail (bazartpoetique@yahoo.fr), vous pouvez soumettre vos textes, les administrateurs vous répondront sur les modalités de publication sur ce blog.
RépondreSupprimerMerci pour votre intérêt.
En attendant de vous lire, nos amitiés
Tres beau Sonia merci
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