lundi 18 juillet 2011

Pensée, par Makhlouf Bouaich

Pensée


Dans la langue de Shakespeare,
Ou dans celle d'Aragon,
Qu'importe !
Pourvu que mes soupirs,
Au-delà de l'horizon,
Se portent.


Qu'importe donc cette matière
Dont est sculpté mon souffle ?
Le mal est de se taire,
Quand des oreilles s'ouvrent !

Si mes soupirs sont une lame
Qui déchire les nuages...
Si mes soupirs sont une âme
Qui refuse le servage,

Je voudrais tant qu'ils soient
Un doux message de paix
Qui incitera les rois
A jeter leurs épées.

Makhlouf Bouaich, in Élégies amères, Edilivre.com

3 commentaires:

  1. << Je voudrait tant qu'ils soient
    Un doux message de paix
    Qui incitera les rois
    A jeter leurs épées >> jolie mot da makhlouf bon courage
    moussa TOUAHRIA

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