samedi 28 avril 2012

Les fleurs de septembre, par Fatima Naoot / trad. KR



Les fleurs de septembre

 Sur les pas de la révolution de la vieille armée,
les amants avancent derrière des masques
et distribuent des fleurs sur les terrasses des demoiselles.
L’amante ne reconnait plus son bien-aimé, caché derrière le drapeau.

jeudi 26 avril 2012

Aɣyul n Ǧanǧis, sɣur Ameẓyan Kezzar

Amezgun i teḍsa


S tuɣac n

Sunya Lewnis : tazwert akked Ṭiṭi, tameṭṭut n Ǧanǧis
Qader Urrabiɛ : Ǧanǧis



Tirrugza, aḍris amezwaru


vendredi 20 avril 2012

vendredi 13 avril 2012

Asenqed usidi "Nnaqus" n Murad Zimu s usefru, sɣur Lxuğğa n mmi-s n Wemsed




Asenqed usidi "Nnaqus" n Murad Zimu s usefru
Nnaqus-agi n tikkelt-a d win yessnen ad yeččenčen



Si lejdud i tt-id-tebdiḍ
Almi d γur-neγ d wanda nella
Ay ul temmektiḍ-d i n-teğğiḍ
Wali i k-d-tewwi trewla
A Lwiski lemmer ur telliḍ
S yes-k i n-mmuger tawla
A tizlit, ccḍeḥ swayes tekfiḍ
Γur-s i d aγ-yura lxuğğa

Yak d wagi i d asenqed a Mu
Ayen-nniḍen ur ssinen ad t-ččen
Nnaqus-ik a Zimu
D win yessnen ad yeččenčen


mardi 10 avril 2012

Durée de vie : Une voix et deux musiques / par Sarah Haidar



Bousculée par une ferveur… Des éclairs tombent d’une comète errante et détruisent la fausse harmonie de l’être. Je vois alors l’éther danser devant mon aveuglement têtu et j’entends gémir la pluie à l’heure du désaveu. Je ne suis personne sur cette terre ; je deviens le néant noyé dans l’étonnement du moment… Je n’ai plus de sens qui ne soient pas recréés par cette musique, blessés par cette voix, giflés par ce bonheur…

dimanche 8 avril 2012

Quand la guerre..., par Angye Gaona






Quand la guerre...

Tu vas vers demain ou vers la mort / Eunice Odio

Ne provoque pas le lion
qui se repose sur son champ.

Que peuvent te faire
son geste lent,
sa vérité calme ?

lundi 2 avril 2012

Basse mer, par Cristina Castello

Illustration de HM Saïd : "Ma main à prendre". Laque sur toile
Extraite de : http://hm-saidart.blogspot.fr/ 



Basse mer 


Aux ciseaux je me coupai de l'alphabet
Je me châtrai de ma patrie* d'encre et de sève
Sans où et sans rien dans ce Sud
Exilée de l'écho de mon alphsa
Je suis un suicide de métaphores
Une lettre aveugle un verbe sans racine