Délire d’araignée
De ma sérénité, elle tisse un mur protecteur
Face aux assauts de ta présence
Elle construit une haie filandreuse
Dressée frontière et…
Faisant barrage à la moindre décibel
De ta voix
Je ne peux nier, voilà des milliers d’années
Avoir été morteD’une gorgée abandante de toi
Depuis, je tisse mon corps à ma manière
Je le tisse piège, guet à pens, souricière
En attendant la charogne à venir
Je reste debout, en adoration devant ton souvenir
Je souffle la fumée de mon oubli à travers ma toile
Me convaincant qu’il n y a guère de place aux mouches
Dans mon royaume
Salma Hajji
28-08-09
Trad.de l’arabe par K.Rabia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire