... le vide pour du vin
Ta voix était une colline
Colline que couvrait
l’eau.Nos barques étaient sombres,
Nos terres arides,
Et nos bougies de simples rochers.
Nous nous trompions
En tout genre à tout moment.
Nous prenions le vide pour du vin
Et le sable sur le sable : blé et or.
Nous apprenions les pages
Uniquement pour apprendre
Nous adorions les vestiges
Uniquement pour adorer
Nous dissimulions…
Tout juste pour dissimuler
Jusqu’à ce que tu sois arrivée !
Là, nous n’avions jeté qu’un regard
Sur ce qui fut.
Ta voix jaillit,
Et comme de l’eau ;
Nous nous précipitâmes
Tu devins eau.
Tu devins pluie.
Et le temps descendit
Comme, de la colline, descendent les bergers.
Ounsi
el Hadj
Traduction
Kader Rabia
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