Nos ombres
Sur un croissant de lune
Nos ombres ont dansé
Enturbannées de brume
Virevoltantes et enlacées
Sur la gaze vaporeuse de ses pans
En un bal aérien de nos substances
Nos pas impudiques et tournoyants
Orgasme symphonique de nos transes
Réfugiées entre les satins bleus, draps de la nuit
L'ombre-elle et l'ombre-lui, amalgamés amants
En ineffables étreintes dans l'immensité infinie
Se sont aimées sur le sombre lit du firmament
Sublimation éthérée aux brouillards de l'aurore
Évaporées, main dans la main, fuyant avec l'obscurité
Renaîtront à la prochaine valse de l'astre qui s'endort
Pour un encore, long baiser de nos ombres fusionnées
Carole Fréchette
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